Stellantis menace : « si les Chinois construisent en Italien, on fermera nos usines ! »

Stellantis voitures chinoises en Italie

Carlos Tavares, PDG de Stellantis, n'apprécie pas que le gouvernement italien soit en pourparlers avec des marques automobiles chinoises (et Tesla) pour la construction d'une usine locale. Si une telle usine voit le jour, Stellantis menace de retirer sa production de la botte de l'Europe. Détail important, Stellantis construira elle-même des électriques chinois à partir de sa filiale Leapmotor en Pologne…

Revenons quelques jours en arrière. Le gouvernement italien a ouvertement annoncé qu'il était en pourparlers avec des marques automobiles chinoises (dont Chery Auto) ainsi qu'avec Tesla en vue d'accroître la production automobile. Une décision intelligente, bien sûr, pour relancer un peu l'emploi. Carlos Tavares, le PDG de Stellantis - dont le portefeuille comprend Fiat, Alfa Romeo et Lancia - voit clairement les choses différemment.

UN MILLIER D'EMPLOIS MENACÉS

En marge de la présentation de la nouvelle Alfa Romeo Milano, l'homme s'est exprimé crûment : "Si quelqu'un veut introduire la concurrence chinoise, il sera responsable des décisions impopulaires qui devront être prises en conséquence". Selon M. Tavares, une concurrence accrue réduit les parts de marché et les ventes. "Dans ce cas, nous n'aurons peut-être pas besoin d'autant d'usines qu'aujourd'hui", a-t-il ajouté. Le PDG tient donc clairement un langage menaçant à l'égard de l'Italie.

Stellantis Chinese auto Italie

Ces déclarations sont toutefois en contradiction avec les décisions antérieures du grand groupe d'investir des millions en Italie. Malgré ces investissements, les syndicats locaux craignent que 3 700 emplois ne soient supprimés au cours des prochaines années pour permettre à Stellantis de réaliser des économies. En ce sens, la voiture chinoise pourrait bien servir de bouc émissaire pour "justifier" les suppressions d'emplois. Après tout, Stellantis n'a rien d'intrinsèquement opposé aux véhicules électriques chinois, puisque le groupe commencera cette année à construire en Pologne des véhicules électriques chinois à bas prix pour le marché européen. Auparavant, le groupe avait intégré la société chinoise Leapmotor dans son portefeuille.

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