Ce n’est un secret pour personne : certains dirigeants du groupe Volkswagen seraient trop heureux d'avoir Alfa Romeo dans leur portefeuille. Bien que le groupe allemand ait fait plusieurs tentatives (et ait même promis des moteurs Porsche), il n’y est jamais arrivé. En conséquence, Alfa Romeo se trouve actuellement sous les ailes de Stellantis en quête d'un avenir meilleur. Comment soulager cette douleur ? En parlant fort, semble-t-il.

HERBERT clash

Nul autre que le directeur général de VW, Herbert Diess, a asséné un coup de tonnerre à Alfa Romeo cette semaine lors d'une présentation massive de la nouvelle orientation du groupe VW. Diess a eu de bons mots pour Cupra, la sous-marque de Seat. Il a souligné que la marque peut bénéficier des technologies du groupe VW. Il suffit de penser à la plateforme électrique de la VW ID.3 qui est également utilisée pour la Cupra Born et au 5-cylindres de 2,5 litres d'Audi qui a trouvé son chemin dans la Cupra Formentor.

M. Diess n'a pas hésité à dire que la sous-marque Cupra, qui a à peine trois ans, vend déjà plus de voitures que le constructeur mythique Alfa Romeo. Un clin d'œil clair à la mauvaise gestion de la marque italienne ces dernières années. Bien que l'ancien dirigeant d'Alfa, Sergio Marchionne, ait promis un grand avenir à Alfa il y a quelques années, ce grand succès ne s'est pas concrétisé. Notamment parce que la marque aspire à de nouveaux modèles. Un crossover compact devrait relancer les ventes. Cependant, le Tonale est dans le pipeline depuis 2019 et n'est attendu que pour la mi-2022. Sans aucun doute, Volkswagen pense qu'il peut faire mieux. Alfa Romeo aux mains allemandes serait-elle meilleure ?