Nos collègues américains de CarBuzz ont découvert un brevet de Daimler AG, la société mère de Mercedes, qui vise à faire exactement cela. Cela n’arrêterait pas l’auto d’un coup, mais ça la ralentirait assez.

QUAND LES ORDINATEURS TOMBENT EN PANNE

Si les techniciens de Mercedes-Benz ont soudainement eu cette idée, c'est en raison du type de voitures pour lesquelles ils souhaitent l'utiliser : les voitures électriques et hybrides. En plus d’un freinage mécanique, ces autos peuvent réduire la vitesse via la régénération. Cela, en inversant la polarité des moteurs et récupérant ainsi de l’énergie autrement perdue.

C’est pourquoi la majorité de ces véhicules sont équipées d’une commande de freinage (pédale de frein) électronique. En d’autre mot, elle n’est pas directement relier au système hydraulique puisque l’auto juge par elle-même le bon ration de freins physique et régénératif. Cette configuration est donc nettement plus complexe que la classique, ce qui signifie que quelque chose pourrait éventuellement mal tourner lors du freinage.

Le système d'urgence de Mercedes se composerait d'une unité de commande sur les freins et d'une soupape spéciale capable de réduire la pression dans les pneus en cas de défaillance des freins. Cela augmente la zone de contact du pneu avec la route et donc la résistance au roulement, ce qui devrait permettre d’arrêter l’auto plus rapidement. D'après une note de bas de page du brevet, le système pourrait également regonfler les pneus par la suite, mais on est moins certains d’avoir envie de reprendre le volant après cette expérience…