De plus en plus de pays limitent la vente de voitures à moteur à combustion, et nombre d'entre eux ont fixé l'échéance à 2030 ou 2035. Pensez, par exemple, à la Grande-Bretagne en 2030, et au Canada en 2035. Si le projet de loi est voté, l'Union européenne suivra en 2035.

VOITURES ZÉRO ÉMISSION

Aux États-Unis, les choses sont restées remarquablement calmes à cet égard. La semaine dernière, cependant, le président Joe Biden a mis sur la table un décret qui fixe une échéance concrète. D'ici à 2030, la moitié des voitures neuves vendues aux États-Unis devront être des voitures zéro émission, qu'elles soient électriques ou à hydrogène. Il convient de noter que les véhicules hybrides rechargeables sont également comptabilisés là-dedans.

Le président souhaite travailler en étroite collaboration avec les grands constructeurs automobiles américains Ford, General Motors et Stellantis sur ce dossier. Le United Auto Workers, le syndicat américain des travailleurs de l'industrie automobile, est entraîné dans le bain. L'absent le plus important dans cette histoire est Tesla, qui est un adversaire notoire des syndicats.

CONCURRENCE AVEC LA CHINE

Le président Biden veut avant tout lutter contre la crise climatique, mais il espère aussi revitaliser l'industrie automobile américaine et créer des emplois supplémentaires. Biden souhaite que les États-Unis reprennent le flambeau, en termes d'innovation et de production, de la Chine, vers laquelle les États-Unis voient de plus en plus d'investisseurs fuir. Par ailleurs, la Chine compte actuellement trois fois plus de voitures électriques dans son parc que les États-Unis.