Andy Palmer lance un cri de ralliement pour l’industrie automobile britannique

Andy Palmer

Il réagit à un petit détail de l'accord sur le Brexit.

Andy Palmer, l’ancien PDG d'Aston Martin et aujourd'hui Directeur Général de Switch Mobility, un fabricant britannique de bus électriques, a envoyé un cri de détresse concernant la politique automobile de son pays dans une lettre ouverte au gouvernement britannique. Il craint qu'une partie spécifique de l'accord Brexit avec l'Union européenne étrangle secteur automobile d'ici cinq ans. En effet, d'ici 2026, la règle exige qu'au moins 50 % de la batterie d'une voiture électrique soit fabriquée avec des composants provenant du Royaume-Uni ou de l'Union européenne. Sinon, les voitures exportées vers l'Europe devront payer un lourd droit d'importation.

Britishvolt

Selon M. Palmer, il faudra pour cela construire plusieurs "gigafactories" dans le pays, de grandes usines qui fabriquent des batteries pour VE. Des travaux sont déjà en cours sur une telle usine dans le Northumberland, et Palmer la qualifie de "prometteuse". Mais cela ne suffit pas. Il souhaite la création d'une véritable "task-force Gigafactory" afin de garantir que le Royaume-Uni dispose d'une industrie des batteries prospère et autonome d'ici cinq ans. Elle ne doit pas s'appuyer sur la fabrication de piles sous licence de partenaires extérieurs, mais doit pouvoir se suffire à elle-même grâce à une recherche et un développement intensifs. Si cela ne se produit pas, M. Palmer prédit que l'industrie automobile britannique, autrefois glorieuse, cessera d'exister et plus de 800 000 emplois seront perdus. En tout état de cause, le secteur automobile britannique doit se préparer à une transition électrique rapide car le pays veut interdire toute vente de nouvelles voitures à moteur à combustion d'ici 2030.

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