Premier essai : BYD Seal U (2024)

Premier essai : BYD Seal U (2024)

BYD sort les crocs : la marque chinoise débarque chez nous avec son Seal U, un SUV électrique moyen qui compte détrôner une certaine Tesla. Ce nouveau venu en est-il capable ?

Vous pouvez en penser ce que vous voulez, la nomenclature des modèles chinois a quelque chose de divertissant. Tandis que certaines portes des noms qui nous font penser à des codes-barres, d’autres sont tout simplement rigolotes, voir charmantes.

BYD est l’exemple parfait : sur son marché d’origine, il y a les Frigate et Destroyer. Il s’agit non pas de navires mais…d’un SUV et d’une berline ! En Europe, c’est presque la même mélodie avec les Han et Tan – qui font référence aux dynasties Chinoises – ainsi que les Dolphin et Seal.

Après la berline, le SUV !

En tout logique, l’arrivée d’un SUV moyen faisant partie de la même lignée devrait s’accompagner d’un autre nom d’animal aquatique. Whale, Otter ou même Orca ? Eh bien, non. Le nouveau SUV de la marque chinoise se baptise…Seal U ! Derrière ce nom étrange, ce cache une logique : il ajoute le U de Utility (dans Sport Utility Vehicle) à la Seal pour qu’on comprenne qu’il s’agit du SUV du même segment.

Premier essai : BYD Seal U (2024)

Certes, laissons ce nom de côté. Déjà par l’esthétique, on aurait pu comprendre que les deux véhicules sont liés. Les feux sont identiques, tandis que le Seal U présente aussi ces formes rondouillardes sensée rappeler les vagues de l’océan. Enfonçons une porte ouverte : la différence est surtout à l’arrière. Le Seal U présente un hayon, une grande bande LED en lieu et places des feux arrière et il est aussi totalement dépourvu de l’inscription « Build Your Dreams » des autres modèles.

Plateformes différentes

Encore quelques différences : à 4,78 m de long, le Seal U est également plus court que la berline. Cependant, si on place les deux autos les unes à côté des autres, les proportions semblent aussi différentes. La faute à la plateforme ! Eh oui, bien que le Seal U arrive dans nos contrées après la Seal, ce SUV n’est en fait qu’une évolution d’un modèle déjà présent sur le marché Chinois depuis un petit temps.

Premier essai : BYD Seal U (2024)

En d’autres mots : les deux Seal ne partagent pas la même plateforme. Ce SUV repose sur la plateforme modulaire ePlatform 3.0 que l’on retrouve sous l’Atto3, son petit frère. Ainsi, le Seal U est dépourvu de la transmission intégrale et de la puissance qui va avec.

Un seul moteur, deux batteries

Les motorisations sont dès lors assez simple. Sur le train avant, on trouve un moteur électrique de 160 kW (218 ch) et 330 Nm de couple. Il tire son énergie de deux batteries au choix : 71,8 kWh (Comfort) ou 87 kWh (Design). Toutes deux sont les fameuses Blade Battery de BYD, à la sécurité exemplaire. Comme on commence à l’apprendre avec ces batteries, la sécurité prône sur la rapidité de charge. Le premier accu peut accepter un maximum de 115 kW sur une borne rapide, tandis que la deuxième monte à 140 kW. Vu deux capacité différentes, la charge de 30 à 80 % se fera en 27 ou 28 minutes.

Premier essai : BYD Seal U (2024)

Évidemment, leurs autonomies diffèrent. La « petite » batterie conférer au Seal U une autonomie de 420 km, tandis que la « grande » le fournira en électricité sur 500 km (WLTP). De nos jours, par rapport à la concurrence, ce sont là des performances dans la moyenne. Rien de plus, rien de moins.

Premium ou juste bien ?

Quand on parle de la concurrence d’un SUV électrique du segment C/D, impossible d’ignorer le Tesla Model Y. Le BYD Seal U fait beaucoup mieux que ce dernier sur un point : l’habitacle. Certes, certains aimeront la simplicité de l’Américaine, mais on ne peut ignorer la bonne finition de la Chinoise. Tous les revêtements qu’on touche sont couvert de plastique moussé, avec de jolies surpiqûres contrastées ci et là.

Premier essai : BYD Seal U (2024)

La pièce maitresse est bien évidemment l’écran de l’infodivertissement. Impossible de le rater puisqu’il taille soit à 12,8 ou 15,6 pouces. Bien qu’il soit grand, cela ne le rend pourtant pas facile à utiliser. Pour être dur : on a l’impression d’avoir devant nous une tablette qui tourne sous un logiciel des années 2000. Certes, l’écran est rotatif et on peut le diviser. Cela étant, on peine à y voir l’utilité car toutes les « applications » ne fonctionnent pas avec ces fonctions. Mêmes les plus basiques comme la radio ou le lecteur média…

Premier essai : BYD Seal U (2024)

Heureusement, Apple Carplay et Android Auto sont de série. Là encore, pourtant, on est de chipoter pour trouver son chemin vers l’écran d’accueil afin de régler la climatisation. Pourquoi est-ce si compliqué ?

Pour les familles…pas trop grandes !

L’ergonomie est déplorable, mais l’habitabilité est bonne. Cela à l’avant comme à l’arrière. L’empattement légèrement plus petit du Seal U ne lui permet pas d’offrir autant d’espace aux jambes arrière, mais le SUV présente une assise arrière plus relevée et donc plus confortable.

Premier essai : BYD Seal U (2024)

Pour ce qui est du coffre : il taille sur papier à 552 litres, mais en réalité on l’a trouvé bien plus étriqué. Autre point noir : il n’y a pas de coffre à l’avant. Il faudra donc ranger les câbles sous le plancher arrière.

Confort et inconfort

La différence entre le Seal U et la Seal est évidente sur la route. Alors que la berline prône la sportivité, le SUV semble s’axer entièrement sur le confort. Rien de mal à cela, surtout qu’il ne semble pas être unidirectionnel. Dans un premier temps, l’isolation phonique brille par son efficacité. Aucun bruit de vent, ni de roulement ne filtrent. Bravo !

Premier essai : BYD Seal U (2024)

En même temps, le Seal U présente une conduite assez confortable. La direction est légère, mais un peu trop sur-assistée, tandis que la suspension est assez mollassonne. Le revers de la médaille est un sous-amortissement marqué. Ce SUV électrique ne présente pas le meilleur maintien de caisse. Certes, c’est bien mieux que le châssis façon planche à pain d’une Tesla, mais avec la coupe instantanée du moteur électrique et le maintien de caisse brouillon, on peut vite rendre ses passagers mal à l’aises…

Abordable ?

Facturé à partir de 42 740 € pour l’entrée de gamme Comfort et 45 740 € pour la variante Design toute équipée, le BYD Seal U est assez bien tarifé. Toutes proportions gardées, il est quelques dizaines de milliers d’euros plus abordable que la concurrence Allemande ou Tchèque, tandis qu’il est 1 000 € moins cher qu’un Tesla Model Y. Évidemment, on parle ici du prix catalogue et de versions à motorisations/batteries équivalentes, non pas des versions bradées pour la prime flamande…

Premier essai : BYD Seal U (2024)

Verdict

Le BYD Seal U n’est peut-être pas le SUV électrique les plus excitant – si une telle chose existe réellement – mais il n’en est pourtant pas moins intéressant. Bien qu’il contrôle peu ses mouvements de caisse, le confort prône à bord. En sus, son équipement et son prix lui permettront, lentement mais surement, de convaincre une bonne partie de ceux qui désirent un SUV électrique…

Specificaties

Motor

moteur électrique

Puissance

218pk

Couple

330 Nm

Overbrenging

rapport fixe

Transmission

voorwiel

Poids

2 147 kg

Vitesse de pointe

175 km/u

Prix du vehicule essayé

€ 45 740.00

Prix de base

€ 42 740.00

0 à 100 km/h

9.60 sec

Coffre min.

552 L

Coffre max.

1 440 L

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