Il existe de nombreux radars tronçons le long des autoroutes dans notre pays, mais ils ne sont pas tous actifs. Cela s'explique par le fait que la partie juridique doit encore être mise en ordre ou par l'application de ce que l'on appelle des quotas. Cela signifie que les contrôleurs tronçons sont actifs à un moment donné et pas le suivant. De cette manière, le gouvernement veut garantir que le ministère public puisse faire face à l'afflux d'amendes.

SEPT SITES DIFFÉRENTS

Le ministre fédéral de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open VLD) veut maintenant changer cela. Par rapport à nos pays voisins, trop de personnes meurent encore dans la circulation, et la vitesse excessive en est souvent la cause, selon le ministre. Avec un projet pilote sur sept sites différents, il veut maintenant voir si l'afflux plus important d'amendes reste sous contrôle. Si le projet est couronné de succès, il sera étendu à d'autres endroits.

Dans un premier temps, deux radars tronçon en Flandre participeront au projet pilote : celui sur la E19 dans le Craeybeckxtunnel à Anvers en direction de Bruxelles, et celui sur la E314 entre Lummen et Halen en direction de Louvain. Les contrôles de vitesse tronçons qui s'y trouvent seront actifs en permanence pendant la période d'essai, et n'appliqueront qu'une marge d'erreur technique. Cela signifie que sur la E314, par exemple, vous serez inexorablement verbalisé à partir de 129 km/h.

ÉGALEMENT EN WALLONIE

Les cinq autres sections de contrôle du projet pilote se trouvent en Wallonie. Là, le radar tronçon sur la E42 entre Fleurus et Jemeppe-sur-Sambre en direction de Namur est désormais actif en permanence, tout comme celui sur la E19 entre Seneffe et La Louvière en direction de Mons, la E42 entre Bernissart et Pérulwez en direction de Tournai, la E420 entre Charleroi et Pont-à-Celles en direction de Nivelles, et la E411 entre Assesse et La Bruyère en direction de Bruxelles.