Pour ses futurs véhicules électriques, Renault joue la carte du rétro. Il y a quelques années, par exemple, il avait déjà repéré un signe avant-coureur d'une nouvelle Renault 5, qui ressemblait beaucoup à sa devancière des années 1970. La ressemblance entre la Renault 4 des années 60 et la 4EVER Trophy, qui devrait également produire un modèle électrique sympa, est encore plus grand. Pourtant, ces deux anciennes Renault ne sont pas les seules à mériter le statut de classique, puisque le constructeur affirme que la première génération de la Twingo se prête également à une réincarnation.

PRÊTE POUR 2026

Voici donc la toute nouvelle Renault Twingo - car non, il ne s'agit pas simplement d'une ancienne Twingo dotée de nouveaux feux. En fait, ce petit véhicule électrique ressemble suffisamment à sa devancière pour que l'on s'en rende compte : il suffit de regarder ses phares joyeusement bombés et ses trois fentes sur le capot avant qui, dans ce cas, affichent l'état de charge de la batterie. À l'arrière, la nouvelle Twingo arbore un cul incliné similaire à celui de l'originale, et sur le côté, la poignée de porte ronde en particulier nous ramène aux années 90. Cependant, on est en 2023 et 3-portes sont tombées dans l’oubli. C'est pourquoi cette Twingo cache deux loquets supplémentaires en haut des barres de la lunette arrière.

L’habitacle reste encore un secret et il en va de même pour ce qui se trouve sous le capot. Il s'agira certainement d'un moteur électrique qui, selon Renault, ne consommera que 10,0 kWh/100 km. On trouve ça encore plus impressionnant dans son prix, cependant, puisque le constructeur révèle qu'il vise à la commercialiser pour moins de 20 000 €. Cela devrait se faire aux alentours de 2026, et il faut s'attendre à ce que la Twingo à ce design.

Similaire aux essences

La nouvelle Twingo deviendra ainsi la moins chère des sept voitures électriques que Renault doit avoir à son catalogue d'ici 2031. Cela inclura probablement encore la Mégane E-Tech, ainsi que le Scénic E-Tech récemment dévoilé. L'année prochaine, la nouvelle Renault 5 viendra s'ajouter. Un an plus tard, ce sera au tour de la Renault 4, qui servira également de base à une camionnette électrique, bien que nous ne sachions pas si Renault inclut cette dernière dans ses sept électriques.

Pour ce faire, les Français ont lancé une nouvelle filiale, Ampère. Comme son nom l'indique, elle s'occupera spécifiquement de l'électrification chez Renault, et ce sur la base de deux plateformes. La plus petite, baptisée AmpR Small, est une évolution de la plateforme CMF-B EV sur laquelle est construite, par exemple, la Renault 5. AmpR Medium sera quant à elle le nouveau nom de la base CMF-EV de l'actuelle Mégane E-Tech. Dans tous les cas, l'objectif reste l'accessibilité financière : d'ici 2027 à 2028, Renault souhaite pouvoir proposer ses véhicules électriques à un prix similaire à celui de ses voitures essence.