Les facelifts vont céder la place aux « brainlifts », d’après Volvo

Volvo mise à jour logiciel

Les nouvelles voitures ressemblent de plus en plus à d'énormes ordinateurs portables avec quelques écrans supplémentaires. Par conséquent, ces écrans deviennent l'élément le plus important de la voiture, du moins si l'on en croit le directeur commercial de Volvo. Il prédit que les " brainlifts " prendront le relais des " facelifts ", ce qui ouvre évidemment des portes commerciales.

Il faut être de plus en plus fort pour reconnaître le facelift d'un modèle de voiture moyen. En effet, à part quelques exemples - comme le BMW X7, qui a soudainement changé tout son nez - les constructeurs s'en tiennent généralement à un jeu de nouveaux phares et un pare-chocs et c’est plus ou moins tout. Ils préfèrent consacrer l'essentiel de leur budget à l'amélioration ou à la refonte complète des logiciels, et cette tendance ne semble pas près de s'arrêter.

MISES À JOUR payantes

En effet, dans une interview accordée à Australian CarExpert, le directeur commercial et directeur général adjoint de Volvo - n'hésitez pas à l'appeler Bjorn Annwall - a laissé tomber que la pertinence des mises à jour logicielles surpasse de plus en plus celle des modifications physiques. Cela sera encore plus vrai à l'avenir, selon le cadre supérieur, lorsque toutes les voitures seront électriques et qu'il y aura déjà peu de bricolage à faire sous la peau. Le client appréciera alors l'impact d'une modification du logiciel de la voiture bien plus que celui d'un facelift traditionnel, explique M. Annwall, qui lui colle même un nouveau terme : " brainlift ".

Volvo EX90 2023

Cependant, quand on pense à un facelift, on pense à un changement périodique qui peut généralement être prévu même au milieu du cycle de vie d'un modèle. Il en va tout autrement des mises à jour logicielles, car dans un monde où tout se passe par le cloud, il est possible d'apporter des modifications fondamentales au cerveau d'une voiture à tout moment. Cela permettrait également, par exemple, de choisir les fonctions contenues dans le système, ce qui ouvre à son tour des portes commercialement intéressantes pour ce directeur commercial. Ainsi, M. Annwall n'exclut pas que Volvo demande un jour à ses clients de payer pour certains ajouts au logiciel. Même s'il promet solennellement de ne pas aller aussi loin dans cette voie que certaines marques premium allemandes, qui font payer un abonnement mensuel pour les sièges chauffants, par exemple. On vous en tiendrons rigueur, Volvo !

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