Abarth a gagné son nom et sa renommée en tant que spécialiste de l'échappement depuis les années 1950, mais doit se brancher sous les ailes de la société mère Stellantis. Après la fadeur de la 500e, Abarth tente de redresser la barre avec la 600e. Son look en prend un coup.

QUEL look...

Avouons-le, à en juger par la première plaque officielle, on peut difficilement parler de crossover. L'Abarth 600e semble avoir le vertige et être proche de la terre nourricière. Sous la carrosserie en Hypnotic Purple (la couleur de lancement) se cachent de solides jantes de 20 pouces. A l'arrière, on trouve un aileron bien placé. Avouez-le, secrètement, cela ressemble un peu à une Hyundai Ioniq 5 N lavée à grande eau.

Au cas où vous n'auriez pas encore compris qu'il s'agit d'une Abarth, les lettres sur le pare-chocs avant s'en chargeront. Il en va de même pour le logo Abarth sur le capot et le scorpion numérique sur le flanc.

240 CH et FORMULE E

Grâce aux actualités précédentes, nous connaissons déjà le moteur de cette Abarth. Il s'agira donc de l'Abarth la plus puissante de tous les temps, grâce à deux moteurs électriques qui développent collectivement 240 ch sur la route. Abarth n'a pas encore donné d'informations sur la batterie, mais il est probable qu'il s'agisse de la batterie de 50,8 kWh de la Fiat 600e.

Enfin, Abarth promet également une tenue de route de qualité, grâce à des freins améliorés, un différentiel mécanique à glissement limité et des pneus développés en Formule E. On ne sait pas exactement s'il s'agit d'un jeu de Hankooks ou de Michelins.